Depuis que j'ai quitté Saint Etienne en 1977, je ne connais pas le nom d'un seul joueur de football, à part Zidane, bien sûr à cause de Grand Optical, Generali Assurances, Danone etc...
Aussi, ce matin, c'est distraitement que j'ai entendu les gens se plaindre de ce Vouvousse. En Khirgizie, on a décidé de purifier ethniquement le pays des Ouzbèkes, mais ce dont s'émeuvent les auditeurs qui s'expriment démocratiquement sur les ondes, c'est la wuwuzela, vouvouzela ou vuvuzela... Et c'est vrai que 2 fois 45 mn, plus les prolongations, ça doit mettre dans un véritable état de transe.
J'ai entendu un supporteur sud africain expliquer, goguenard, qu'il n'était pas question de se priver de cet instrument pendant le mois de la coupe du monde.
Pour ma part, je suis entrée dans une période de silence : je ne capte que 5 chaînes et il est difficile d'y échapper au football, le chien a fait tomber un des hauts parleurs de mon ordinateur et depuis, je n'ai plus de son : impossible de regarder un DVD.
Je vais donc en profiter pour avancer ma communication sur Anne Dauphine d'Auvergne, et avancer le roman d'aventures "jeunesse" que je tente d'écrire. Mon petit héros est bloqué dans la forêt de Moladier depuis 6 mois. Il est impératif que je l'en fasse sortir.
J'aurais pu m'intéresser à cette coupe du monde par la bande : j'ai revu Johnny Clegg l'autre jour sur mon petit écran. Mais les deux disques que je possède de lui sont des vinyls et je n'ai plus de platine pour les écouter.