Le même jour, dans mon journal, ces deux articles :
Le
Le premier renvoie à un monde d'opérette dans lequel caravene rime avec belle gitane : j'entends la Belle de Cadix (tchi ka tchi ka tchi aïe aïe aïe !) et le grand Constantino Rossi célébrant sa bohémienne aux grands yeux noirs ("j'ai voulu la suivre un jour, dans sa caravane"). A des camps de roulottes très pimpantes. Et d'ailleurs, les hollandais qui les louent mettent bien en avant qu'elles présentent le même confort qu'un gîte : dans une étable, ont été aménagées des salles de bain.
Le second article présente un campement fait de bric et de broc, sans eau ni électricité. Quand on n'est pas raccordé au réseau d'eau, quand toutes les fontaines ont été enlevées, se procurer de l'eau en France pour sa toilette ou faire la vaisselle est une longue aventure, la même que celle qui occupe plusieurs heures par jour les petites filles d'Inde ou d'Afrique et leur interdit d'être scolarisées.