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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 14:55

L'autre jour, j'entendais un chef d'entreprise reprocher à ses collègues de trop être passifs et de trop attendre de l'Etat une solution à leurs difficultés.

Trouvé dans un cahier de ma grand-mère, en date du 30 juin 1909 la "pensée du jour suivante", élève à l'école primaire de filles de la rue Saint Dominique (actuelle rue Louis Blanc), à Mouins :

« Soyez courageuses. Sans le courage, on ne peut rien. C’est par courage que les bonnes résolutions se réalisent. C’est par le courage qu’on surmonte les obstacles. C’est par le courage qu’on arrive au succès, au bonheur, comme au bien et à la vertu ».

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 07:11

L'état sanitaire de la population française s'est beaucoup amélioré entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Et, en conséquence, l'accroissement de l'espérance de vie. La différence entre l'espérance de vie des hommes et celle des femmes tenait sans doute à l'alcoolisme, bien plus important chez les hommes.
J'ai toujours pensé que l'enseignement obligatoire, et la diffusion auprès de l'ensemble de la population de mesures simples d'hygiène et de principes d'alimentation était pour beaucoup dans cette amélioration de l'état de santé des français.

On s'inquiète actuellement de l'obésité croissante. Et je viens d'entendre un nutritionniste, le Dr Cohen, s'exprimer à ce sujet.

Son diagnostic : confier à la grande distribution et au "hard-discount" l'amélioration de notre pouvoir d'achat ne peut conduire qu'à une dégradation de l'état sanitaire. Car pour obtenir des produits peu chers, dans un plat cuisiné au poisson, il faut diminuer la quantité de poisson et augmenter la panure ou la matière grasse.
Le Dr Cohen pense que pour les adultes, il n'y a plus rien à faire, car ils sont trop ouverts, trop perméables, culturellement, à la publicité. Mais qu'il faut intervenir dans les écoles : il faudra 15 ans pour changer la tendance, constate-t'il.

Voici l'exercice de composition française donnée par l'institutrice de Marthe Damoret, à faire le 1er mai 1909 !
 





L'autre jour, j'ai regardé la fin de l'émission de Michel Drucker consacrée à Olivier Besancenot (On avait annoncé Jean Ferrat !). J.-P. Coffe a essayé de tenir le même discours au héros du jour, en plaidant pour éviter le gaspillage (il a présenté des joues de saumon, que les poissonniers jettent quotidiennement alors qu'on pourrait les cuisiner). et l'utilisation des "bas morceaux".
Ce discours est généralement considéré comme réactionnaire car il remet les femmes aux fourneaux. Et les empêche de s'intégrer au monde du travail.
O. Besancenot n'a pas manqué de répondre qu'il fallait redistribuer autrement les richesses créées en France.

1e remarque : pour l'avenir de notre planète, il faut arrêter de gaspiller les ressources. Et réapprendre à employer les bas morceaux et à recycler les restes.
2e remarque : si l'on veut contrôler ce que l'on met dans son alimentation, il vaut mieux la fabriquer soi-même que d'en confier le soins à des industriels. Mais celà ne veut pas dire qu'on a besoin d'y passer beaucoup de temps. On ne nous apprend pas à cuisiner rapidement.
3e remarque : il y a certainement à revoir le partage des tâches au sein des familles !
Après 1968, dans le but louable de ne pas maintenir les filles dans un état de "bonne ménagère", on a supprimé l'enseignement ménager. Et introduit la "technologie" dans les programmes.  Je pense pour ma part qu'il aurait mieux vallu le rendre obligatoire pour les garçons !
4e remarque : et tout ceci n'est pas exclusif du fait que le partage des richesses produites collectivement peut certainement se faire plus équitablement !

 

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 09:25


Tout était alors prétexte à cours de morale : le calcul ....
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L'énoncé mérite d'être lu avec attention :
Un homme dépense tous les jours   0,25  centime de tabac
De plus, le dimanche, il dépense 1,15 centime au cabaret et tous les ans, il a une dépense de  3,25 c.  de plus.
Combien dépense-t'il par an ? L'année sera comptée de 52 semaines avec 365 jours.
De quelle somme aurait-il disposé à 52 ans sachant qu'il a commencé à 21 ans, s'il n'avait pas pris cette mauvaise habitude ?

N.B. : l'institutrice, qui "produit" 100 énoncés de calcul par an est quelquefois assez laxiste quant à la tournure de ses phrases.

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 13:55
A mon avis, on a tort de se demander pourquoi la tâche d'enseignant est plus difficile de nos jours que sous la IIIe République !

Chaque semaine, un exercice d'écriture était proposé : il s'agissait de recopier 5 fois la même phrase.

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