Je ne suis pas bégueule et j'ai souvent été écroulée de rire devant des blagues foireuses. Quand mon camarade François, dit Razibus Zouzou, parce qu'en
un temps où dans le cheveu se portait sur les épaules, il arborait une stupéfainte coupe en brosse, me saluait par un tonitruant "How do you do, yau de poêle ?", j'étais en larmes.
Mais comme disait Pierre Desproges, si l'on peut rire de tout, on ne peut pas le faire avec tout le monde.
Pour exemple, cette mésaventure arrivée à un retraité frabnçais qui a été emprisonné une semaine à Abou Dabi pour avoir demandé à son voisin qui avait déposé un paquet sur le siège voisin du
sien : "ce n'est pas une bombe au moins ?".
Ou celle arrivée à un des kinés du cabinet où je me rends régulièrement.
Le kiné d'un village situé à 25 km de là ayant pris sa retraite, ils ont décidé de reprendre son cabinet et d'y assurer une permanence en fin de semaine.
Malheureusement, le chat de la voisine s'est laissé enfermer et a téléphoné pour qu'on aille libérer le matou. Il a été proposé de procéder à la levée d'écrou de la pauvre
bête après 19 heures. La voisine a alerté la SPA qui a à son tour téléphoné. Un des jeunes kinés a accepté de prendre sur son temps de repas de midi pour aller libérer le Raminagrobis fugueur.
"Mais, a-t'il ajouté, la prochaine fois qu'il vient squatter chez nous, je lui envoie un coup de chevrotine" !!!
Personnellement, je n'aurais pas apprécié qu'on plaisante en menaçant de cribler de plomb les fesses de mon Archie.
La gendarmerie a téléphoné pour enquêter suite à une plainte déposée pour "menaces de mort sur un chat".
Le médecin de Châtel-de-Neuvre en concluerait : on ne fait décidément rien pour lutter contre la désertification médicale des campagnes !