A plusieurs reprises, la communauté des bourgeois de Moulins a financé, au XIVe s., des travaux censés réparer l'égout (on dit aussi l'"agout") sur le dessus d'une porte d'entrée de la ville. Il s'agit en réalité d'une "gouttière".
Les fortifications de Moulins ont été détruites il y a plusieurs siècles déjà : il y a fort à parier que les eaux pluviales étaient évacuées dans les fossés par ce que nous appelons des "gargouilles" et qu'elles ressemblaient à celles que l'on peut voir ailleurs. Il suffit de se promener dans la ville en levant la tête (après une randonnée à la recherche des soupiraux : cf. ..... ) pour découvrir des merveilles.
Nous avons tendance à associer "gargouilles" et édifices religieux, mais l'on en trouve aussi sur des édifices civils : publics, comme le Jaquemart
Il en subsiste quatre dont une à forme humaine
un monstre
et un crocodile
Trois subsistent sur une maison où naquit au XVIIIe s. le maréchal de Villars
dont ce curieux personnage "au dos tordu". Un Yogi ?
L'ancienne collégiale fondée par le duc Louis II et devenue cathédrale au milieu du XIXe siècle mériterait à elle seule une exploration de tous les thèmes qu'elle montre :
Bouffons et musiciens y cotoyent
un dentiste ?
un homme à tête de chat un "homme sauvage"
une sirène...