Lorsque j'habitais au lycée, il y avait un cognassier derrière les ateliers. Au contraire des mousserons pour lesquels la concurrence avec le concierge était grande, les coings n'étaient pas ramassés.
Mais le coing est une denrée rare. La semaine dernière, j'en ai trouvé sur le marché.
J'ai toujours fait le boudin avec des pommes (mon grand-père l'aimait bien avec des oignons aussi). Et avec des moreceaux de coing, qu'est-ce que celà pouvait bien donner ?
Ce n'est pas facile à éplucher : un de mes plus anciens souvenirs d'apprentie cuisinière est de m'être coupé les doigts en me battant avecun coing quand j'étais en vacances chez mes grands-parents. Aussi, j'ai réfléchi et ai trouvé un truc : toujours le "cuit-vapeur". Le coing cuit dans sa peau. Puis on l'épluche, on le découpe en dés. Et on le pose sur le morceau de boudin qu'on met au four (mon mode de cuisson pour une personne seule, c'est 2 à 3 mn au micro-onde - Dès que l'on est 2 et surtout à parti de 3 convives, la cuisson au micro-onde ne présente plus aucun intérêt en gain de temps. Et gaspille de l'énergie).
Ce fruit est suffisamment riche en goût pour qu'il soit inutile d'y ajouter du sucre. Son acidité va bien avec le boudin, qu'il soit noir ou blanc.