Lorsque j’étais petite, je passais mes vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère tuait les poulets et les canards en leur plantant un couteau dans la jugulaire. Je vois encore leurs soubresauts.
Le cochon était toujours tué pendant que je dormais encore : je n’ai jamais entendu ses cris. Je ne suis pas devenue franchement végétarienne, mais je mange peu de viande.
Un jour, de retour du Vietnam, je me promenais avec Archie quand j’ai avisé 2 jeunes gens de type asiatique, attablés à une terrasse de café, qui le regardaient
d’un air concupiscent. Je les avais déjà vus auparavant : c’étaient les cuisiniers d’un restaurant chinois. On nous avait expliqué qu’en Asie, la viande de chien la plus prisée était celle des
chiens noirs (mais ce sont les « sauvages du nord » qui s’en régalent !). J'ai jugé nécessaire de faire un grand détour.
En 1994, à Madagascar, je lui allée faire une randonnée de 4 jours dans l’Isao : l’intendance était assurée par des malgaches. Les voir escalader la montagne en tongs m’avait beaucoup impressionnée. En outre, pour confectionner les repas, ils avaient apporté des poulets vivants, puisque nous n’avions pas de frigo. Quand il a fallu les mettre au menu, ils les ont beaucoup caressés pour les apaiser. On peut respecter les animaux qui nous permettent de vivre.
Des pays que j'ai visités, l'Inde n'est pas celui qui a le plus emporté ma sympathie (le film "Slumdog millionaire" reflète bien, pour moi, l'atmosphère de violence
que j'y ai perçue), mais je me suis substantée sans la moindre viande pendant un mois. Et quand je vais manger indien à Moulins (chez Mamood), je choisis toujours les plats végétariens. Les
protéines sont apportées soit par du fromage (il n'est pas considéré comme immoral de traire les vaches !) soit par des légumineuses (des lentilles notamment).
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