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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 13:05

J'écoute la radio et l'on parle de l'importance, pour les enfants, de pouvoir faire leurs deuils. Une psychologue insiste sur le fait qu'outre la perte des humains qui leur sont proches, les enfants souffrent de la perte d'un animal.  C'est en regardant en face la réalité que l'on se construit comme adulte :
j'ai retrouvé une vieille photo de mon grand-mère, de moi et de Castelle, la chienne. 

Comme nous habitions à 200 km de mes grands-parents, je ne revenais que pour les vacances. Je voyais naître un chiot, un seul (ne connaissant rien aux animaux, ça ne m'étonnait pas), ou plus exactement, une seule. J'étais attendrie de voir sa mère jouer avec elle. Je repartais pour 3 mois, et si je m'étonnais de ne plus voir la chienne adulte, on me disait : "elle est morte". Rien d'étonnant non plus : quand le vétérinaire venait, c'était pour les vaches, et ça me paraissait normal qu'un chien tombe subitement malade sans être soigné.
On ne m'a jamais menti, en réalité...


Alors, je profite de ce jour pour dire :
"au revoir, Castelle ..."

 mais aussi, "au revoir, Mirette ..."
et enfin, "au revoir Margotte..."
 


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commentaires

K
voila une bonne façon de faire un deuil regroupant plusieurs pertes ;)<br /> bonne soirée Dominique
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P
Je crois qu'on en fait de trop maintenant. Dans le temps,la famille faisait son deuil en son sein. <br /> <br /> Lors d'un événement terrible (accident ou crime) c'est différent.
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L
Bonjour Dominique,<br /> Belle photo de ton enfance. C'est émouvan, ce petit hommage à tes animaux.<br /> C'est vrai qu'à la campagne, chez les paysans, les bêtes restent ce qu'elles sont: des simples animaux. Ils ne deviennent pas dingues comme beaucoup de gens le sont avec leurs chiens, chats... L'autre soir à la télé, il y avait une émission sur ces gens amoureux de leur animal de compagnie. C'est quelque chose! <br /> Je me rappelle que lorsque j'allais dans la famille à la campagne, j'avais pitié du chien attaché toute la journée, du chat à qui on achetait pas de croquettes (il mangeait les restes et chassait)... Je vivais à la ville, évidemment. Je ne pense pas qu'il faut laisser mourir un chien si on peut le soigner, mais de là à lui acheter des vêtements, à l'emmener chez le véto pour rien...
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