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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 18:50

Lors d'un congrès de la FUBICY (Fédération des usagers de la bicyclette), à Dijon, on nous avait cité en exemple les mesures prises par les municipalités italiennes pour préserver leurs centres villes de la circulation automobile. 
Et de fait, lors de mon séjour de 3 semaines à Florence, en l'an 2000 et au cours du long week-end passé à Rome en 2001, j'avais constaté un changement notoire par rapport à mes précédents séjours à la fin des années 70. On pouvait se déplacer à pied très tranquillement, profiter des terrasses des cafés, déguster des gelatti en toute quiétude.
Ayant loué une voiture à Florence pour visiter la Toscane, j'en ai profité pour observer de plus près ce "miracle à l'italienne".
Première ville visitée : Pistoïa
Je laisse la voiture dans un parking gratuit à la périphérie : au-delà du mur romain. 

 
Brève visite et bonne impression pour Pistoïa.
Note : 20 sur 20

Deuxième ville visitée : Lucca (Lucques en français), patrie de Giacomo Puccini, où je reste 3 jours.

Les voitures sont celles des riverains, qui restent garés toute la journée.


J'avais retenu un hébergement en plein centre : j'ai peiné à y arriver. Les offices de tourismes de la périphérie, près desquels on se gare facilement,  ferment à 17 heures. Et où poser sa voiture pour accéder à l'office de tourisme du centre ? Il a fallu traîner les bagages sur 1 km. Puis j'ai trouvé comment, par ce dédale de rues médiévales, je pouvais accéder à un parking privé à côté du B and B.  Ca coûte 8 euros par jour.
C'est moi qui suis en cause pour les désagréments du premier soir. Bonne impression d'ensemble  pour Lucques : note 19 /20 (car il faudrait résoudre ce problème d'offices de tourisme fermés trop tôt).

Seconde étape où je suis restée 3 nuits pour visiter Sienne et les villages de Toscane : Volterra, ancienne ville étrusque sur un promontoire. En veine, je trouve à praking gratuit et à l'office de tourisme on m'indique un hébergement (un séminaire) non loin du parking. Je m'apercevrai le dernier jour que pour y trouver une place libre en journée, il faut y aller dès 8 heures le matin.
Bonne impression pour Volterra, où il serait stupide de vouloir  circuler autrement qu'à pied   (mais je n'exclue pas qu'il y a 20 ans, la voiture avait colonisé ces petites rues). Il faut bien effectuer des livraisons : des véhicules utilitaires y circulent donc tôt le matin. Les résidants du centre ne paraissent pas, ici, bénéficier de laisser passer pour garer leur voiture devant chez eux.
 

Deux arrêts dans la charmante ville de Colle di Val d'Elsa : là aussi, des parkings gratuits s'étendent au pied de l'éperon sur lequel est bâtie l'ancienne ville. Il y a des travaux d'aménagement d'une large place dans la ville neuve : la circulation automobile n'évite pas ce centre, mais elle était fluide les deux jours où j'y suis passée.
  

 Dans la vieille ville, les résidants paraissent disposer de privilèges pour garer leur véhicule devant chez eux.


Prochaine étape, Montepulciano, ville jumelée avec Moulins. 

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commentaires

K
une excellente initiative, c'est tout juste si on ne pourrait pas y touner un film d'époque aux heures d'affluence.<br /> que la place de Lucca est belle !
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P
ce doit être agréable le tourisme de cette façon ?
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D
<br /> Pour moi, le tourisme, c'est prendre son temps, se poser aux terrasses des cafés, discuter avec les gens. Il me faut trouver des interlocteurs avec lesquels communiquer valablement : d'où mon<br /> problème avec l'Inde. Non seulement peu d'indiens parlent l'anglais, mais ceux qui le parlent ont un accent tel que je suis allée vérifier en Irlande dès l'année suivante, si c'était moi qui<br /> avait un problème ou non (l'Irlande est un bon test : l'accent gaëlique doit être surmonté). <br /> Pour l'hébergement, j'aime bien les chambres d'hôtes : mais c'est en Angleterre, en Irlande et dans une moindrr mesure en Grèce que j'ai trouvé celles qui correspondent le mieux à ce que<br /> j'attendais : non pas une hôtellerie parallèle, mais un vrai accueil chaleureux, chez des gens curieux des autres. <br /> <br /> <br />