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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 20:33
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Le mimosa, qui apparaît sur nos marchés en plein de coeur de l'hiver, me fait éprouver beaucoup de joie. C'est pourquoi je ne manque jamais de m'en offrir un bouquet, au moins une fois par an.
J'ai découvert un étal où l'on peut acheter des betteraves crues :
PC050501.JPG  

il y a aussi des topinambours, des nèfles (qu'on appelle ici des "mesles" et qui ne se mangent que quand elles ont gelé : ce n'est pas ce que je préfère), des radis noirs...
La balance est un monument historique et la pesée est approximative.
Il ne faut pas se fier à l'apparence des les pommes.
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:30

Après les plaques de soupiraux (j'en ai découvert de nouvelles : grâce au chien, en partie, qui me force à me regarder les soubassements), et en attendant d'autres structures métalliques (balcons, décors en zinc des toitures) voici des éléments du marché couvert, conservés in extremis lors de la précédente rénovation, mais qui, sauf miracle (ou prise de conscience tardive) sont appelés à disparaître. Certaines colonnes ont déjà été coupées bien net pour assurer l'agrandissement du parking.
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 Je suis fascinée par la taille
 des boulons.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 09:21


Lorsqu'avec mes premiers revenus, j'ai acquis mon premier  (et unique d'ailleurs) appareil "réflexe" (il y a encore un photographe à Moulins qui a pu me fournir une pile régler focale et vitesse),   il était encore possible de prendre ce genre de photo sur le cours de Bercy ou place Jean Moulin, que je m'obstine encore à appeler "place aux foires".

Du "concours agricole", il ne reste plus que ces éléments, auxquels les animaux étaient attachés. Les cours sont définitivement et exclusivement occupés par des grappes de voitures. Des voisins, qui habitent le quartier depuis 60 ans, se souviennent que quelquefois des animaux s'échappaient et venaient courir jusque vers chez eux.

Du point de vue hygiénique, c'est sans doute une bonne chose que la présentation des animaux de concours se déroule maintenant, sur les bords d'Allier, au delà de l'hypodrome.
Quoi que ! ... Quelle nuisance olfactive est la pire : le crottin de cheval et la bouse de vache... ou l'oxyde de carbone ?
En tous cas, celà n'apporte plus d'animation dans le centre de la ville. La boucherie-charcuterie où se réunissaient les "bouhoumes" dans l'arrière-salle pour manger leur pompe aux grattons" et qu'a évoquée René Fallet (Chez Roux... ) a été remplacée par d'autres, moins folkloriques. 

Depuis le Moyen Age, subsiste une autre animation dans Moulins, le vendredi.
J'ai connu aussi un petit marché le mardi et un autre le dimanche. J'entends dire, ça et là, que les légumes et fromages vendus au marché sont trop chers. A Firminy (42), où j'ai encore l'occasion de me rendre assez souvent, trois marchés hebdomadaires très animés se tiennent encore de nos jours : que l'on ne me dise pas que les habitants de la vallée de l'Ondaine ont des revenus plus importants que ceux de Moulins ! Implanter et faire vivre un marché, c'est, fondamentalement, une volonté politique. Au Moyen Age, un marché ou une foire se tenaient parce que les seigneurs Archambaud ou plus tard le duc de Bourbonnais, en avait ainsi décidé.

Après avoir envisagé de reconvertir l'ancien hôpitla général en "marché couvert" pour les maraîchers et vendeurs de fromage et de volaille vivante, en 1900, on a ouvert un bâtiment comme l'on en faisait un peu partout alors : les "halles" de Paris, celles de Florence, et celle de Tuléar, à Madagascar présente un certain air de famille (je recherche mes photos)



Ma grand-mère vendait ses fromages et de la crème sous cette verrière, et la petite fille de la ville que j'étais alors conserve le souvenir de s'être bien gelée les hivers. Car les architectes du XIXe siècle n'avaient naturellement pas envisagé de chauffage !

Jusque dans les années 1970, une part très importante (près de 40 %, si mes souvenirs de fac. sont bons) des habitants de l'Allier vivait de l'agriculture : petites exploitations et polyculture. La "modernisation" ou plutôt la rentabilisation des exploitations a fait tomber ce pourcentage à 3 %. En 1983, l'ancien maire de Moulins a donc voulu faire évoluer le marché couvert : des commerçants permanents ont été installés, un parking payant construit et l'on a tenté d'offrir auxproducteurs agricoles des infrastructures plus conformes aux normes d'hygiène contemporaine : le résultat a été triste...
  pour ne pas dire déprimant.

Les rares jardiniers installés à l'extérieur avaient des stands plus riants :


A côté de celà continuait à se tenir, sur un très grand espace, un marché "forain" où l'on peut trouver des choses extraordinaires : des jaretelles pour coudre aux corsets qu'on vend encore chez Damart, par exemple.
 




 








Fort de la belle réussite du CNCS (Centre national du costume de scène), l'actuel maire s'est attaqué au dossier "revitalisation du commerce en centre ville" et "restructuration du marché couvert".

L'étude a été confiée à un "cabinet d'études" (ah ! les cabinets d'études - j'aurais l'occasion de parler de celui qui a en charge le PDU !). Mais pourquoi donc a-t'il accouché du projet architectural suivant, alors que Moulins, ville d'art et d'histoire, possède un très beau patrimoine Belle Epoque (bistrots ) ?


Alors qu'ailleurs, à Commentry,

et que dans une ville d'"Art et d'Histoire" de renommée mondiale, à Florence, on a conservé le bâtiment d'origine
 

On pourra bien sû m'objecter qu'au moment de sa construction, au milieu des immeubles "renaissance",  ce bâtiment a dû faire tache !!!
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 12:41

Dans un des épisodes particulièrement hilarant de l'Inspecteur Barnaby (titre original "The Midsomer murders", région d'Angleterre où le taux de criminalité "est supérieur à celui de Los  Angeles" affirme-t'il à un adjoint nouvellement nommé) plusieurs concurrents d'un concours de "sonneurs de cloches" sont assassinés.
Chez nous, les sonneries sont automatisées, quand elles résonnent encore ! Là où je résidais précédemment, le maire (Socialiste), qui avait fait réparer la grosse cloche, silencieuse depuis des décennies et était tout fier de son implication dans le maintien du patrimoine, a reçu des plaintes parce que les sonneries de cloche gênaient. Une mes relations de bistrot, agriculteur, a  reçu les reproches des résidents d'un gîte rural parce ses moutons paissaient dans le champ voisin et qu'il avait mis une cloche au cou du chef du troupeau ! Mais certains se plaignent aussi qu'à la campagne, il y a trop de silence et que celà fait peur !
Aussi, rares sont les villages où l'on peut encore s'imaginer être frère Jacques :












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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 19:56

Je fais tondre l'herbe dans mon jardin : l'ennui, quand on ne fais pas soi-même le travail, c'est qu'il faut se montrer convaincant(e) pour pouvoir continuer à cultiver des mauvaises herbes. Avec Stéphane Legras, l'herbe doit passer et trépasser : glyphosate est le maître mot. Mais comme c'est un gentil garçon, il ne veut pas trop me contrarier : il contourne avec complaisance les pieds d'oseille qui se sont plantés. Je fais des concessions et lui laisse le loisir de tondre la menthe qui sent pourtant si bon dans la rosée du matin : plus elle est coupée, plus elle repousse avec vigueur. Mais il est attéré par mon obstination à conserver des pieds de chélidoine.

Le suc qui s'écoule quand on coupe la tige est corrosif et est réputé soigner les verrues. Elle pousse dans les haies ou les vieux murs. En plus, c'est une jolie plante qui agrémente au printemps la haie de troênes de mes jeunes voisins
      

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 07:15
Je reviens de quelques jours passés à Saint-Etienne. C'est avec plaisir que je suis allée revoir la Chartreuse Sainte-Croix, un lieu que je trouvais fascinant et qui est maintenant classée parmi les "plus beaux villages de France". Un "ermitage" de chartreux est maintenant ouvert au public.¨Parmi les gens qui empruntent l'autoroute entre Saint-Etinne et Lyon, combien se doutent qu'en retrait de la vallée du Gier se trouvent des lieux si bucoliques ? entourés en ce mois de mai de genêts dorés.
C'est une expérience extraordinaire d'accéder à Sainte Croix par Rive-de-Gier en longeant des usines désaffectées.
La Chartreuse était un ermitage : avec la vente des biens du clergé en biens nationaux, rachetés par les paysans des alentours, elle est devenue un village et celà a préservé le site.
 
Je n'avais pas pris mon appareil photo : aussi ces photos ont-elles été récupérées sur internet.

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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 13:33

Au Moyen Age, de nombreux moulins "sur bâteaux", tournaient sur la rivière, déplacés au gré des crues et des décrues. Mais ceci n'est pas spécifique à Moulins.
Pour qui fantasmerait sur une période idyllique que nous aurions perdue, on doit à la vérité de dire que les rivières étaient autrefois des égoûts géants. Pour s'en faire une idée approchante, il faut aller à Bénarès, en Inde !!! 
Bâteaux, pécheries, moulins s'y cotoyaient... Les bouchers y lavaient leurs "tripailles" et les tanneurs leurs peaux. Toutes ces corporations avaient des intérêts antagonistes et plusieurs procès tentant de régler les conflits nous sont parvenus. 
Au début du XXe siècle, l'Allier qui n'était plus navigué depuis quelques décennies et les moulins mobiles avaient disparu. Mais une activité s'y déployait encore, celle des lavandières : un vestige de "bâteau-lavoir" a longtemps subsisté. Il a disparu avec les aménagements des "quais d'Allier". Mais voici une carte postale qui donne une idée de ce qui était la vie sur les bords de la rivière il y a une centaine d'années.


N.B. : Un collège de la ville porte le nom de Charles Péguy, né à Orléans. Sa grand-mère maternelle, dont on sait qu'elle fut rempailleuse de chaises, serait originaire de Moulins. Elle y aurait été lavandière.

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 11:58

C'était un temps où une campagne publicitaire ne s'envisageait pas sur une quinzaine de jours seulement  pour ensuite laisser place à une nouvelle campagne publicitaire vantant un produit concurrent.
Le contrat entre le propriétaire du mur et le fabriquant du produit envisageait une collaboration de longue durée. Malgré eux, elle se continue de nos jours !
L'Allier (le Bourbonnais) a conservé nombre de ses publicités peintes pour la même raison qu'elle a conservé autant d'églises romanes, ou que les maisons de Moulins présentent des éléments d'architecture si surprenants dans leur disparité : les propriétaires privés, comme les collectivités locales ne disposaient pas de budget pour suivre la mode, construire une église néo gothique flambant neuve à la fin du XIXe siècle, envisager la dépense pour un nouvel enduit  quand le mur est encore en état, ou reconstruire entièrement une maison quand une simple rénovation de façade suffit pour la mettre au goût du jour.
 Hérisson

Noyant : lieu-dit Messarges

Hérisson

Hérisson

Ces peintures publicitaires font revivre des marques et des produits disparus.

Pierre BONTE a préfacé un ouvrage récemment publié : de  Marc COMBIER, Anciennes publicités murales, Rennes, 2006.
J'ai repéré quelques autres jolis murs peints de ce type sur Châtel-de-Neuvre : il faut que je trouve un bon endroit pour être à l'abri des voitures qui envahissent la RN 9 afin de les photographier !

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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 17:04


A Moulins, l'on connaît bien la chocolaterie Sérardy "Aux palets d'or" : le décor du magasin date de 1900.
Voici la porte de la cave...
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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 08:44
 Un peu avant Monestier, le petit pont romain sur la route de Saint-Pourçain à Chantelle...
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