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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 14:37
On me l'a toujours dit : pour "avoir du vocabulaire", il faut beaucoup lire. Dans le cas de ce nouveau métier, le dictionnaire Larousse qui m'avait été offert par Madame DEBOST, la directrice de mon ancienne école, en 1965, ne m'est d'aucune utilité. Pas plus que celui qu'avait eu mon grand-père pour son certificat d'études, en 1900.
Je n'aime pas mettre tous mes oeufs dans le même panier et il y a longtemps que je souhaite avoir un chauffage "alternatif". Je tiens cette "peur de manquer" de ma grand-mère qui entreposait dans son buffet un stock de 12 kilos de sucre, parce que, me disait-elle, "à la prochaine guerre, nous autres, les vieux, on sera content d'avoir du sucre". 
Je me suis donc documentée sur la "géothermie" et sur le chauffage au bois. On se chauffe au bois depuis toujours : on ne trouvait autrefois de "cheminées" que dans les maisons des paysans aisés. Sa construction me paraissait relever d'un maçon.
A moins que je n'opte pour la yourte mongole, très tendance en ce moment (un simple trou dans la toile, au dessus du poêle suffit), il me faudra faire appel à un maçon. Je pensais, pour mon poêle, faire appel à un "marchand de poêle". Mais, la vente étant désormais très segmentée, sauf à encourir le risque de me faire refiler du matériel asiatique et allergène, il faudra que je sollicite ce spécialiste qu'est l' "âtrier". Plusieurs exposent en ce moment à la foire et c'est par le journal que j'ai découvert ce nouveau (?) métier.
Je poursuis mes recherches pour découvrir si un diplôme d'"âtrier" est nécessaire pour s'installer et s'il existe un baccalauréat professionnel dans cette spécialité.

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 12:12

Je me souviens d'une affaire : celle de BRUAY-EN-ARTOIS. Dans le contexte d'alors, le notaire ne pouvait qu'être  coupable du meurtre - "coupable, forcément coupable !" - non à cause de preuves matérielles, mais puisqu'il était un notable (et  sa "bonne amie" pharmacienne). Parmi les médias, aucune voix raisonnable n'a pu (voulu ?) se faire entendre. Et d'ailleurs, un philosophe de renom s'étant prononcé en faveur de sa culpabilité, quel poids aurait pu avoir l'individu allant à l'encontre des idées reçues ? Encouragé par la foule,  l'intelligentsia et des comités "Vérité et justice" animés par les maoïstes de la gauche prolétarienne, un juge d'instruction s'est acharné... 
La curée passée, la folie constatée, la honte a été telle que le village a voulu changer de nom !!!! Depuis 1987, on ne trouve plus sur les cartes que BRUAY-LA-BUISSIERES.

Patrice BURGAUD, encore juge de son état  (car à l'évidence, dès la tenue de la commission d'enquête parlementaire,  son destin était scellé : il fallait qu'il cherche à se reconvertir) va être "jugé" par sa hiérarchie : madame la Garde des Sceaux ayant fait passer une note pour rappeler au Conseil Supérieur de la Magistrature que cette institution n'avait commis aucune faute et que seul le juge BURGAUD s'est trompé dans son interprétation de l'affaire d'OUTREAU, les collègues magistrats ne se sentent plus concernés.
Or je garde un souvenir précis de cette affaire. En plus, les faits peuvent être facilement vérifiés par la lecture des journaux de l'époque.
Mon souvenir est celui d'un consensus et d'un enthousiame à dénoncer l'horreur d'un complot pédophile mettant en cause des notables (notamment un huissier de justice qui, dans le cadre de ses fonctions, ne s'était sans doute pas fait que des amis, ... un prêtre ouvrier ... je m'étonne qu'on n'y trouve pas d'instituteur... mais il y a une infirmière scolaire). Personne n'a émis le début d'un étonnement devant un telle quantité (hypothèse qu'on ne pouvait toutefois pas exclure) de pédophiles dans ce quartier. Et le mécanisme de la "chasse aux sorcières" s'est enclanché selon une logique qui est toujours la même. Là, pas de "comités vérité et justice", mais des "experts", psychologues et psychiatres, qui ont validé la crédibilité de la parole des enfants qui avaient dénoncé.  
Contrairement à Madame la ministre, je pense que, si le juge BURGAUD s'est indubitablement laissé emballer quand il a constaté l'ampleur de l'affaire sur laquelle il avait à enquêter et s'est imagniné en chevalier blanc, le procureur (plus habile à se défendre devant la commission parlementaire, plus expérimenté, jouissant sans doute d'un meilleur réseau relationnel, plus puissant) aurait dû, justement à cause de son expérience, faire preuve d'un peu d'esprit critique et alerter son enquêteur. Intervenir devant la presse aussi pour faire un petit rappel au réglement sur le secret de l'instruction. Rappeler aux journalistes qu'ils ne détenaient pas tous les éléments de celle-ci pour informer valablement, les rappeler peut-être aussi à leur devoir moral, celui de ne pas salir la réputation de gens qui n'ont pas été condamnés par la justice.

Patience : un (ou des) historien, se penchera sur ces affaires judiciaires, comme quatre siècles plus tard, ils se penchent sur l'affaire du curé Urbain GRANDIER et des Ursulines de LOUDUN qui l'accusaient de les avoir ensorcellées. En attendant le travail des historiens, il fut brûlé vif, sur l'ordre de RICHELIEU car son affaire portait atteinte à l'ordre public. L'existence de Patrice BURGAUD trouble l'ordre de la magistrature.   

N.B. : La Fontaine se trompait sur la signification du "haro" : en réalité, dans la coutume normande, une demande formulée par la foule, par un cri ("haro !") afin de libérer un condamné par la justice ducale (une sorte de droit de grâce), et non un appel au meurtre. Les "animaux malades de la peste" sont une excellente allégorie de la chasse aux sorcières.


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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 17:25
Les musées de province regorgent de peintures d'artistes oubliés, mais qui, en leur temps furent très cotés. 
Les sujets qu'ils traitent prêtent à sourire : sujets historiques mettant en scène des gaulois, des reines ou des rois mérovingiens, des chevaliers et leurs dames... Ils parlent en réalité de la Troisième République et de ses valeurs. Pendant iconographique de MICHELET ou de MALLET et ISAAC.
Evariste (Vital) LUMINAIS est l'un d'eux. Sa ville de NANTES, a donné son nom à son école de dessin.
Cette oeuvre appelée "les pirates normands" a été acquise par l'ancienne conservatrice du musée de MOULINS, en 1982. Quand je l'ai découverte, elle était suspendue en haut de l'escalier qui permet l'accès au premier étage, ce qui rendait la scène particulièrement spectaculaire.

Ces tableaux sont la plupart du temps mal mis en valeur : la grande idée qui a présidé à l'organisation du musée d'ORSAY, qui a ouvert en 1987, a été de les sortir de l'oubli en les exposant en parallèle des impressionnistes. "Pirates normands" est depuis lors, souvent prêté pour des expositions.

CAVANNA l'a employé pour illustrer son "Nos ancêtres les Gaulois" et la couverture de son roman : le "Dieu de Clotilde".
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 20:02


La façade en faïences jaunes de cette boutique d'encadrement peut paraître un peu incongrue.
C'est ce qu'il reste d'une institution moulinoise : la charcuterie ROUX. On y confectionnait la meilleure pompe au grattons de toute la région.
Au fond du magasin, une porte battante permettait d'accéder à une petiite salle, meublée de deux tables en bois. Elle était bondée les vendredis (jour du marché). J'ai eu l'occasion d'y pénétrer une fois, alors que j'avais 15 ou 15 ans, je ne sais plus à quelle occasion,... Ma présence était elle aussi incongrue : car c'était le domaine réservé des "hoummes"... Et plus exactement des "bouhoummes".
Je ne doute pas que René FALLET ait été un habitué du lieu, car il en restitue fort bien l'ambiance dans un épisode d'"Un idiot à Paris".

Chez Roux, charcutier, l'apparence voulait que la charcuterie ne fût qu'une charcuterie comme cent mille charcuteries. Mais, après la charcuterie proprement dite s'ouvrait une arrière-boutique qui tenait de la buvette de campagne et du bouchon parisien des années 1900. On y buvait des chopines sur des tables qui n'avaient rien de la matière plastique, on y mangeait la pompe aux grattons, l'andouillette, les tripes et le boudin. Les trois Jalignois entrèrent dans ce haut lieu de la gastronomie moulinoise.
- Salut, Boubou, salut Nonoche, cria Grafouillère a deux consommateurs de sa connaissance.
- Ah! jubila le nommé Nonoche en gobant des rondelles de saucisson à une allure de distributeur autornatique, vous nous avez amené monsieur Goubi !
L'innocent ne soupçonnait pas l'étendue de sa renommée. Quand Boubou, après avoir essuyé ses doigts couverts de sauce dans sa chevelure opulente, l'eut à son tour accueilli par un déférent : « Bonjour, monsieur Goubi ! », Goubi se rengorgea et murmura pour ses compagnons :

-Y a pas, y sont drôlement corrects et d'aplomb en ville. C'est pas chez nous qu'on m'appellerait monsieur. Même pas les ch'tits gars. ça leur écorcherait pourtant point la gueule d'être uun peu polis.

Sans qu'on ait consulté les arrivants, trois culs de chopine vinrent claquer sur leur table.

- Andouillette, fit, laconique, Grafouillère.

Goubi se justifiait aux yeux des citadins, ses voisins :

- Faut pas croire que j'ai pas d'habits et de chaussures, à l'ordinaire. Si je suis comme ça, c'est que mes amis m'ont pris comme j'étais, que je bêchais le jardin. On devait boire un canon à Chapeau, mais ces deux apôtres m'ont amené jusqu'à Moulins.

- Vous êtes tout excusé, Monsieur Goubi, dit le courtois Nonoche.

- Vous êtes ici chez vous, monsieur Goubi, ajouta l'affable Boubou.

Goubi n'osait plus attaquer l'andouillette à la pointe de son couteau. Il eut même l'insolite envie d'aller se laver les mains.

- Je vas me laver les mains, déclara-t'il avec courage.

- C'est dans la cour à droite, monsieur Goubi, le renseigna Nonoche.

-Faites attention, monsieur Goubi, il y a une marche.

 

Profitant de son absence, Grafouillère et son acolyte mettent des somnifères dans le "canon" de Goubi, et le conduisent à Paris...

Un film, avec Jean Lefèvre dans le rôle de Goubi et l'inénarrable Bernard Blier  dans le rôle e M. Dessertine, le gros mandataire des halles, qui, lui aussi, était de l'"Assistance" raconte la suite des aventures du bredin à Paris.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 12:40

Au cours des 10 dernières années, de nouveaux mots sont apparus..;
quand ils sont anglais, qu'on n'y comprenne goutte n'a rien d'étonnant : vous savez, vous, ce que signifie le titre de cette série américaine intitulée "the closer" ? Et ce film intitulé "Twilight" ?

Des mots français sont aussi détournés de leur sens : tels ces journalistes qui emploient à tout bout de champ l'expression "sur zone"  (bientôt, ils répondront "affirmatif" ou "négatif"), ou parlent d'un individu dont le "pronostic vital est engagé".

Dans le monde politique, certains mots sont à la mode : les "territoires" (de quoi parle-t'on exactement ? Implicitement, nos "décideurs" qui font signer des pétitions pour le maintien des départements ou des communes dont ils sont les élus !, les ont-ils pas déjà enterrés en mettant en avant les "territoires" à tout bout de champ ?). Et il faut faire  venir des "porteurs de projets" sur ces territoires. Tels Sisyphe, beaucoup de "porteurs de projet" les portent des années durant. Mais "il faut bien imaginer Sisyphe heureux "!!!.

Ce porteur de projet-ci est "positionné" sur un "créneau" "porteur", celui des "services à la personne", propre à dynamiser le "territoire", ce qui justifiait bien une demi page d'info :



L'article nous apprend que ce nouveau service est implanté sur "une plateforme logistique" qui est la marbrerie familiale. Et si je peux me permettre de décerner un "satisfecit", je me réjouis que pour une bonne "traçabilité", des règles très strictes encadrent les opérations de "thanatopraxie".

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 09:19

Ce matin, j'ai entendu s'exprimer un autre type d'experts : les lycéens.
Quel âge avais-je quand j'ai passé le bac ? je suis née en mai, j'ai passé le bac en juin : je venais donc d'avoir 18 ans !
Mon père, épuisé de ne jamais pouvoir me clouer le bec avec un argument d'autorité, me disait : " toi, de toutes façons, tu es une raisonneuse ".
Je crois que je m'intéressais peu alors à une réforme du système éducatif.
"Changer la vie", ça portait sur un autre plan. Qui était d'ailleurs le ministre ? Je ne m'en souviens plus : un slogan me revient : "nous viendrons à bout d'Haby" (il me fait encore crouler de rire : surtout depuis que je sais placer cet émirat sur la carte), mais était-ce à cette époque ou un peu après ?
Raisonneuse j'étais, raisonneuse, je reste : d'autant qu'en veillissant, j'ai engrangé un certain nombre de connaissances et d'expériences. Quand on m'affirme quelque chose, je cherche toujours la faille du raisonnement "cogito, ergo sum".
ça agaçait mon père. Ca a agacé au moins un de mes chefs d'établissement. Au cours de mes années de travail en lycée, j'ai mis K.O. grâce à ce trait de caractère plus d'un lycéen venu me dire que "la bouffe à la cantoche est dégueulasse".
Longtemps j'ai cru que ma faculté à raisonner était une aide pour mes chefs d'établissement ...
J'ai de l'affection pour ces lycéens qui donnent des leçons d'organisation et de management à leur ministre. Mais je les trouve aussi un peu ridicules. Et j'aimerais bien leur poser quelques questions qui les déstabilisent dans leurs certitudes. Je ne les trouve pas suffisamment raisonneurs ...
Le ministre "est un con" qui connaît mal ses dossiers puisqu'il prétend qu'il y a 1 prof pour 14 élèves. "Mais nous, l'on voit bien qu'on est 35 par classe et que l'on ne peut pas apprendre". Mis à part que pour apprendre, la condition sine qua non, c'est de le vouloir ..., effectivement, si l'on fait le rapport profs (de toutes les spécialités) - élèves, il y a 1 prof pour 14 élèves. Mon expérience du système éducatif me fait dire que si l'on augmentait le recrutement des enseignants de façon à obtenir un ratio de 1 prof pour 1 élève, voire même, pourquoi pas : 2 profs pour un élève, il y aurait encore au moins 34 élèves par classe !
2 éléments d'explication : il y a peut-être trop de spécialités. Tout doit-il être appris à l'école ou au lycée ? Ou bien d'autres adultes que les enseignants n'auraient-ils pas naturellement vocation eux aussi à éduquer et retransmettre certains savoirs ? Pourquoi, par exemple, les chefs d'entreprise mettent-ils à la retraite anticipée leurs "vieux travailleurs" et exigent-ils d'avoir de jeunes employés directement prêts à l'emploi (y compris dans le système d'apprentissage ? Un apprenti doit être rentable immédiatement

                                           peut-être qu'au niveau de l'organisation, dans les établissements eux-même, les moyens ne sont pas utilisés et organisés avec toute la compétence qu'il faudrait.

Et un conseil à M. DARCOS : si au lieu d'annoncer que vous supprimez des postes d'enseignants (pour faire plaisir à votre président, parce qu'il aime les effets d'annonce ?), vous vous étiez tu ? Tout simplement... Et aviez géré votre nombre d'enseignants dans la discrétion ?
Car enfin, la Cour des Comptes, depuis des années, rapporte que l'Etat est incapable de dire quel nombre de postes il gère. Ne parlons pas des collectivités territoriales. 
Lu dans La Montagne : l'hôpital Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand avait inscrit à son budget 2008 la création de 60 postes (de mémoire) et en a créé, de fait 355 (il n'est pas précisé s'il s'agit d'"équivalent temps plein").
Moi qui ai eu à payer les emplois dans un organisme de formation continue, je ne pouvais que constater qu'entre les prévisions et la réalisation, de nombreux intermédiaires mettaient leur grain de sel, justifiant d'urgences. Le budget prévisionnel n'était jamais "sincère" comme le veut la loi, et le respect les procédures de recrutement (réunion d'une commission de recrutement, garantissant la publicité et donc l'égalité de tous devant l'emploi) rarement respecté malgré les rappels à l'ordre du conseiller du recteur en F.C. Quant à moi, en exigeant d'avoir des contrats "exécutoires", c'est-à-dire régulièrement établis, votés, et envoyés pour info aux diverses autorités que prévoit la loi, j'étais considérée comme une empêcheuse de tourner en rond.  

Peut-être l'hôpital avait-il besoin de recruter 289 postes de plus que prévu. Mais peut-être aussi qu'on aurait pu s'organiser autrement sans dommage pour les malades.  
 

 

   

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 12:41

Il y avait longtemps que je n'avais plus de nouvelles de M. Jean Marie MESSIER (surnommé Jean Marie 6 M comme Jean "Marie Messier Moi Même Maître du Monde"), ex PDG de Vivendi.
J'avais lu quelque part qu'il avait créé une boîte de "consultant" à Paris... qui avait des clients prestigieux !
Réjouissons-nous; il vient de sortir un ouvrage intitulé "Le jour où le ciel nous est tombé sur la tête", dans lequel il porte un regard expert sur les difficultés des Etats Unis, et plus généralement sur la crise du système économique qui ébranle la planète et laisse exangues les plus humbles d'entre nous : ceux qui n'avaient pas grand chose, ont cru avoir une maison, et maintenant ont des dettes à rembourser aux banques, dettes dont hériteront leurs enfants.
J.M. M. diagnostique : "Pour regagner la confiance, il faudra changer les règles du capitalisme".
Réintégrer quelques éléments d'honnêteté et de morale ? Présenter des comptes "sincères" par exemple ? 
 

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 14:32

Lors de mon premier séjour, en 1992, je m'étais étonnée de l'obstination, mais aussi de la fierté, que mettait la jeune accompagnatrice de "Vietnam tourism" (organisme d'Etat) à nous faire visiter les marchés. Pour réaliser que c'était la première année depuis 20 ans, où le Vietnam avait retrouvé son autosuffisance alimentaire.
Le pays était alors sous embargo (je ne suis jamais allée à Cuba, mais pour avoir connu le Vietnam sous embargo, j'imagine assez bien les pénuries que le pays peut connaître) : le "superflu" était alors apporté (ou envoyé) par les vietnamiens de l'étranger.
En ce qui concerne la nourriture, j'avais eu, pendant un mois, l'impression d'être "gavée". Comme si les vietnamiens qui se contentaient d'un bol de riz et d'une soupe, mettaient tout leur coeur à démontrer aux étrangers qu'ils n'avaient pas à craindre de souffrir de la faim dans leur pays. Mais j'étais revenue en disant que la cuisine asiatique est très subtile...,  tellement subtile qu'au bout d'une semaine, j'avais l'impression de toujours manger la même chose.
Dans les hôtels, on vous proprosait un service de "laundry", mais le linge était lavé à la main. On sentait bien que dans les restaurants on avait à coeur d'élaborer de belles tables, avec un nappage bien repassé. Mais tout ceci était gâché car on n'avait pas les moyens ni en machine à laver, ni en produits lessiviels, pour se débarrasser de tâches rebelles.
La vaisselle était bleue et blanche : des décors classiques de dragons.
J'ai souvenir d'un repas sur bâteau restaurant, sur la  rivière Saïgon : sous un chiche éclairage, on nous avait servi une soupe dans un récipient en aluminium cabossé.

16 ans après, les restaurateurs vietnamiens réalisent leurs fantasmes : le nappage est désormais impeccable. J'ai revu mon jugement sur la subtilité des saveurs : je doute que mes papilles soient plus aguerries maintenant que par le passé. Or, chaque jour, deux fois par jour (trois, même, car quand j'en avait l'occasion, je prenais un phô au petit déjeuner), j'ai goûté des soupes délicieusement parfumées et à chaque fois différentes.

Cerise sur le gâteau, si j'ose dire, les cuisiniers vietnamiens se livrent à un exercice long, long, très long et inutile à la fois : la sculpture sur légumes.










 

La batterie de mon appareil rendant l'âme tous les jours vers 11 heures, je vais devoir solliciter mes camarades de voyage pour enrichir ma collection. D'autres photos vont donc suivre.
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 16:33


Urçay est un village à l'ouest du département de l'Allier : il y avait autrefois un prieuré qui fut l'un des premiers, en Bourbonnais, à accorder des "franchises" (d'impôts) afin d'attirer des habitants.
Une association a ouvert un très joli petit musée consacré à la dentelle : dentelle du Puy, dentelle d'Alençon, dentelle de Calais, dentelle irlandaise etc ...
Les adhérentes y exposent aussi des vêtements (en dentelle) de leurs grand-mères.

Les bénévoles qui font visiter le lieu sont passionnées et si les visteurs sont intéressés sont prêtes à leur accorder beaucoup de temps.

Visite sur rendez-vous : tél. 04-70-06-92-69 ou 04-70-06-99-15

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 12:22

Lorsque je vais de MOULINS à NOYANT, très fréquemment j'observe des petits rapaces qui planent au dessus de ma voiture, ou qui perchent sur une branche d'arbre.

Je ne vois pas très bien de loin et je ne connais rien aux oiseaux : j'avais cru comprendre qu'ils s'agissait de buses.

 


J'ai aussi entendu parler de busards
 

(source : google - images).

J'apprends qu'il y a aussi des aigles : notamment un "aigle botté"

Le conseil général de l'Allier, en collaboration avec la LPO vient d'éditer des cartes : elles sont mises gratuitement à la disposition des habitants du département et j'en déposerai dans ma "chambre d'hôtes". L'argent du contribuable n'est pas mal employé.  
J'ai trouvé que c'était une bonne idée de mettre au dos une photo de l'habitat naturel des oiseaux sélectionnés :

Ainsi qu'un petit commentaire : "méconnu, ce rapace forestier  est une spécialité bourbonnaise : c'est notre département qui en accueille le plus en Auvergne. Il niche dans les futaies de chênes".
Oiseau migrateur, il revient d'Afrique début avril et y retourne en septembre. Il mène à bien une couvée de 1 ou 2 oisillons.

Ce ne sont donc pas des aigles bottés que je croise en ce moment, alors qu'il fait -12° C ou -13° C sur les hauteurs du MONTET et de TRONGET (il faisait - 1 ° dans ma salle à manger l'autre jour !). Ce qui m'étonne, c'est le grand nombre de ces oiseaux que je voie cette année.
Avec le retour des hérons sur l'étang de MESSARGES, ça me rend plutôt optimiste sur la force de la nature.

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