Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:14

En cette journée de la femme, évoquons cette "gouverneure" que fut Louise de La Vallière.    La%20Valliere
Lectrice, en son temps, d'Alexandre Dumas, je savais naturellement qu'elle avait été une des maîtresses de Louis XIV (Le vicomte de Bragelonne).
C'est par G. Rougeron (Les gouverneurs du pays et duché de Bourbonnais, Moulins, 1983) que j'ai découvert qu'elle eût le gouvernement de cette province.  
Née Louise de la Baulme Le Blanc, elle descendait d'une famille implantée en Bourbonnais au Moyen Age. Son ancêtre, Perrinet Le Blanc, seigneur de la Baume, au Veurdre et capitaine de cette ville, l'avait défendue contre les troupes bourguignonnes pendant la guerre de Cent Ans.
Son frère aîné de Louise, Jean François, marquis de La Vallière avait acheté la charge de gouverneur de Bourbonnais en 1670 pour un montant de 307 000 livres. 
Théoriquement représentants du Roi dans la circonscription administrative qu'on appelait "sénéchaussée de Bourbonnais", les gouverneurs Lavallière (car la charge, une fois acquise, était héréditaire) mirent surtout toute leur énergie à recouvrer les 35 000 livres de revenus qu'elle rapportait. Et à se faire des ennemis chez les bourgeois, notamment le maire et les échevins...
Après la mort de Jean François, en 1676, Louise qu'on appelait alors Louise de la Miséricorde, depuis qu'elle était devenue Carmélite, écrivit au roi. Son frère laissait une veuve et un fils qui héritait de la charge de gouverneur, mais aussi de grosses dettes, mettant ainsi dans la peine de petites gens, bourgeois et marchands, qui étaient venus  se plaindre à elle. "Sy bien, sire, que je supplie très humblement Votre Majesté de conserver le gouvernement du Bourbonnais afin d'acquitter  les dettes de mon frère, le marquis de la Vallière". En marge de ce courrier, Louis XIV a annoté "avons ordonné qu'il en soit fait selon les désirs de notre aimée soeur Louise de la Miséricorde". Elle prit donc, le 27  octobre de cette année 1626, le titre de "gouvernante et sénéchale au pays et duché de Bourbonnais". Mais, comme elle était soeur cloîtrée, c'est son secrétaire qui se chargea d'apurer les dettes de Jean François de la Vallière. 
La situation rétablie par sa belle-soeur, la veuve de Jean-François assura l'intérim pendant la minorité de son héritier Charles-François. L'intendant Le Vayer signala dans son rapport au roi : "C'est une femme puis un enfant qui en ce moment gouvernent la cité par des gens à leur dévotion, et comme cette femme et cet enfant n'habitent pas Moulins, comme ils ignorent les aspirations et les besoins de sa population et ne connaissent en aucune façon par eux-mêmes ceux qu'ils chargent d'administrer, leurs choix sont faits sans discernement". 

Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 13:21
De mon arrière grand-père, je ne savais pas grand chose, si ce n'est qu'il était enterré à Noyant. Nous allions porter des fleurs sur sa tombe chaque année pour la Toussaint. Il est mort avant la naissance de ses petits enfants : ma grand-mère, sa belle-fille, devait beaucoup l'aimer, car ma tante vantait la gentillesse d'un grand-père qu'elle n'avait jamais connu.
C'est elle qui un jour, m'a montré cette photo et m'a dit : "c'est ton arrière grand-père !" Plus tard, j'ai trouvé une tapisserie représentant une scène d'Afrique du nord qu'il avait dû rapporter, et qu'il me faut restaurer.
Il porte plutôt bien le costume.   
J'ai aussi trouvé ces deux aquarelles réalisées par ma tante

qui m'avait beaucoup aidée quand j'avais eu un exposé à faire sur les touaregs quand j'étais au CM 1 (parce que le voyage de son grand-père la fascinait ?).
Antoine LAURENT, mon arrière grand-père, était fils d'un autre Antoine LAURENT. Né à MEILLERS, il était allé s'embaucher comme domestique chez la veuve d'un vigneron de BRESNAY. Et puis un jour, alors qu'il avait déjà une bonne trentaine d'années, il a épousé la fille de sa patronne, la petite Marie qui avait 17 ans et demi, précise l'acte de mariage. Marie est morte à 21 ans, après avoir mis au monde sa deuxième fille.
Antoine LAURENT, père a donc épousée Marie Ozelle ou Auzel, son aînée d'un an.   Je ne sais pas encore comment ils se sont rencontrés, mais il falait bien qu'une femme s'occupe des bébés. Il est vraisemblable qu'elle ait été elle aussi domestique à BRESNAY : il sont eu deux fils, Antoine et ... Antoine ! C'est le premier qui est parti en Afrique du Nord.
Antoine, l'aîné fut d'abord exempté du service militaire, car "soutien de famille". Quand son frère cadet, Antoine, a été déclaré "bon pour le service" deux années plus tard, c'est lui qui se trouvait "soutien de famille".
Je butte actuellement sur les conditions d'engagement d'Antoine l'aîné : il est difficile de trouver trace des engagements volontaires dans l'armée. Mais aux AD de l'Allier, on trouve une liste des pensionnés militaires que je n'ai pas encore consultée. 
Ce que l'on peut noter, c'est qu'à l'époque où il est parti en Afrique, en 1881 vraisemblablement, qui est l'année de la révolte des Kroumirs en Tunisie, les vignerons qui avaient jusqu'alors connu une meilleure situation économique que les métayers ont subi les contre coups de la crise du philoxéra. Ceci expliquerait que l'aîné des fils ait dû aller chercher fortune dans l'armée.

J'imagine l'embarquement du "p'tit gâs" de Bresnay sur un bâteau au départ de Marseille. D'autant mieux, que Madame Régerat, qui me gardait quand j'étais petite,  me racontait que son père était cuisinier sur un bâteau qui faisait la liaison entre la France et l'Afrique du nord. Un jour, elle a accompagné son père et c'est quelque part au milieu de la Méditerranée qu'elle avait rencontré son mari, militaire. En 1913, ils sont venus s'installer dans les corons, à Noyant et l'ancien militaire est devenu mineur de fond. 
Antoine Laurent, lui, est devenu métayer à Autry-Issards, mais son frère est resté vigneron à Bresnay. Où les Damoret étaient tonneliers !
Mon grand-père, a fait son tour de France comme compagnon : je peux penser que c'est l'aventure de son père qui l'a poussé à quitter, provisoirement, le Bourbonnais. 

Partager cet article
Repost0
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 12:18

pour réduire le déficit du budget de l'Etat....
et qui a été abolie à la Révolution : demander aux fonctionnaires qu'ils payent pour occuper leur emploi.

Le conseiller Paulet,  sous le règne du roi Henri IV, a donné son nom à la "paulette", qui officalisait une pratique plus ancienne, sous forme d'un impôt annuel.
Dans les hautes sphères, l'hérédité de la fonction était asssurée. Mais celà, c'est encore largement pratiqué (cf. P. Bourdieu, la nomenklatura française).

D'un point de vue pratique, je propose d'estimer, à partir de la grille indiciaire de la Fonction publique, la valeur d'un poste, sur une vingtaine d'années.
Les fonctionnaires  s'acquitteraient ainsi d'un vingtième de la somme calculée chaque année. On ferait une enquête sur leur bonne santé (pour que la mesure soit rentable, il faut en effet qu'ils travaillent plus de 20 ans).
En dehors du corps Préfectoral, de celui des Inspecteurs des finances, des Conseillers d'Etat et des juges des Chambres et cour des comptes (la liste devrait être négociée avec les syndicats), au lieu de leur verser des "pensions", on leur réserverait une place dans un Hôtel Dieu au bout de quarante ans de carrière. Exceptionnellement, après consultation du Conseil National à la santé, on pourrait les accueillir un peu avant s'il advenait qu'ils soient grabataires (à condition que leur maladie soit imputable au service). 





 (c'est ce l'Hôtel Dieu chargé de l'accueil des anciens serviteurs du duc était placé à Moulins sous le vocable de saint Julien, et bien situé, à proximité des commerces, dans la rue d'Allier, approximativement à l'emplacement de l'actuel Monoprix qu'on parle de réaménager en logements. Faisons en donc des logements sociaux  
On ne leur verserait une simple indemnité pour couvrir leurs frais d'habillement et de logement pour ceux qui ne bénéficieraient pas d'un logement de fonction para nécessité absolue de serice. On leur assurerait un repas par jour, à prendre au restaurant administratif le plus proche.

Partager cet article
Repost0
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 15:19
mitaines433


La première fois que je suis allée au Québec, c'était en 1985. Le dollar US vallait 10 f. et j'ai attendu de revenir en France pour boire du vin, déjà à un prix prohibitif en Amérique du nord, sans les problèmes de change.
J'ai rapporté je ne sais quoi dans ce "cabas" en papier fabriqué avec des "matières premières du Québec", que j'ai précieusement gardé.
Et je ne manque jamais de citer le slogan de la "Société des alcools de Québec" (SAQ).
Comme chez nous l'on achète du tabac dans des ""bureaux de tabac", la SAQ est "mandatée" par le gouvernement provincial pour diffuser les boissons fortes.....
Vingt cinq ans plus tard, alors que la société de consommation nous a rendus encore plus dépendants (quand on est moderne, on dit "addict") de choses  à l'utilité discutable : le téléphone portable, le forfait illimité, l'abonnement à la TNT, l'I-pod, le chauffage "central" à 22° C l'hiver, la climatisation à 19° C l'été, les pommes de terre vapeur surgelées à faire décongeler au micro-ondes, les plats cuisinés pour bébés.... il me paraît important de garder présent à l'esprit que la "modération a bien meilleur goût".
Et voilà pourquoi, je fais suivre avec moi, de déménagement en déménagement, un vieux sac en papier recyclé.

Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:52

Je ne savais pas pourquoi cette expression, pourtant politiquement correcte, me gênait aux entournures. Des représentants de ces minorités visibles réclament d'être plus présents dans les films, à la télévision etc..., pour refléter la réalité de la société, ce que je trouve légitime.
Mais cette expression signifie qu'il y aurait d'autres minorités, invisibles, celles-là. Comme elles sont invisibles, je n'avais pas bien saisi ce à quoi l'on faisait allusion.
Heureusement, Georges Frèche est arrivé. Ou plutôt ses détracteurs sont arrivés pour éclairer ma lanterne. S'il y assurément des politiques auxquels je ne trouve pas un air très "catholique" (dans l'acceptation que j'ai de l'expression), ce n'est certes pas Laurent Fabius. Il a l'air bien propre sur lui et mis à part un mot malheureux ("qui va garder les enfants ?", à l'occasion de la déclaration de candidature de Ségolène Royal) il a, comme François Fillon, bien fait son boulot. Et à mon sens, il a été très injustement mis en cause à l'occasion de l'affaire du sang contaminé.  
Si personne n'avait crié au racisme, jamais je n'aurais pensé que cette expression l'était. Et c'est ainsi que j'ai découvert  que Laurent Fabius était juif, ou que son grand-père l'était... Je n'ai pas bien compris !
Quelles sont les autres minorités invisibles ? Et y en a-t'il d'autres : les basques chez qui, paraît-il, prédomine le rhésus négatif ???
Comment peuvent donc faire les minorités invisibles pour être visibles dans les téléfilms ? Elles ont bien le droit, elles aussi, d'être représentées. Dans les génériques devrait-on ouvrir une rubrique : acteurs ou techniciens  "francs-maçons" (une autre minorité invisible !) ?
Comment rendre visible  l'homme invisible sans le stigmatiser (étymologiquement) ?  

Partager cet article
Repost0
7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 14:12

Lorsque je suis arrivée à Firminy mardi dernier, j’ai remarqué que des confetti étaient en vente. Comme à la boulangerie, on vendait des bugnes, j’ai réalisé que nous étions mardi gras.
Quand j’étais gamine, nous allions ce jour-là place de l’hôtel de ville à Saint Etienne, où se rassemblaient les enfants, déguisés ou non. Les garçon nous fourraient des poignées de confetti dans la bouche. Ce que je trouvais plus ou moins amusant.
Et j’ai dit à l’amie à qui j’avais rendu visite : « Donc demain, c’est le mercredi des cendres et le premier jour d’entrée dans le Carême ». Elle m’a regardé d’un air inquiet.
Pour être honnête, il y a peu de temps que j’ai pris conscience que le mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Et ce que celà implique. Plus précisément depuis que quelques enseignants du lycée d’Yzeure m’ont reproché de ne pas avoir pu faire maigre ce fameux mercredi des Cendres.
Par respect pour ma grand-mère qui, catholique, ne plaisantait pas avec ces choses-là, j’ai toujours été, dans le cadre de mes fonctions, très attentive aux tabous alimentaires. Dans un self-service, trouver sa pitance pour faire «maigre» semblerait a priori, assez facile. Et moi, qui suis née dans une école, je ne m’attendais pas à une revendication pareille venant du corps enseignant.
En tant que gestionnaire d’établissement scolaire, j’avais la responsabilité de l’élaboration des menus, même si je ne les établissais pas moi-même.
A Ambérieu-en-Bugey, il y avait un bon nombre d’élèves d’origine arabe, mais seuls quelques uns pratiquaient la religion musulmane. Le chef cuisinier les connaissait et trouvait toujours une solution pour leur proposer une alternative. Une tranche de jambon pouvait être remplacée par un restant de poulet et certains se contentaient même d’une salade de tomates.  Il y avait toujours le choix pour le plat principal. Et la stricte observance du ramadan tendait à se dissiper, notamment pour les internes qui étaient souvent, en outre, majeurs, dans le courant des 3 années de scolarité.
Le seul problème de nourriture que j’ai rencontré dans cette région où vivaient de nombreux descendants d’Italiens qui les consomment «al dente», ce fut en réalité avec les pâtes. Mon chef cuisinier s’obstinait à les faire gonfler dans l’eau chaude après la fin de cuisson, au prétexte que cela faisait plus d’ « abonde » comme on dit en Bourbonnais. Il était plus petit que moi, mais avait 62 ans et moi 27 : j’ai eu l’impression très nette qu’il me toisait ! « Bien ! » m’avait-t’il prévenue « puisque vous me le demandez et que vous êtes mon chef, je vais moins faire cuire les pâtes. Mais ne vous plaignez pas si celà coûte plus cher !».
Ah ! j’ai failli oublier le jeune M., un pilier d’infirmerie, dont la maman m’a téléphoné une veille de vacances de printemps pour se plaindre que son fils n'avait pas pu observer sa religion. J’avais en effet inscrit de la viande au menu pendant la période de Carême. Mes cours de catéchisme chez les sœurs salésiennes m’avaient en leur temps un peu gonflée, mais ont trouvé là leur utilité. Et je me revois expliquer avec beaucoup d’assurance à Madame M. que depuis le concile Vatican II, les règles avaient été assouplies, que si elles s’appliquaient encore pendant la semaine sainte, il convenait aux pratiquants, pendant le reste de l’année, de faire maigre un jour par semaine, mais pas forcément le vendredi. D'ailleurs, elle avait pu remarquer que je prévoyais toujours du poisson au moins deux fois par semaine. Spécialiste d’histoire médiévale, j’en ai profité pour glisser insidieusement que l’exigence de faire « continence et abstinence » ne s’appliquait pas au seul Carême, mais aussi à la semaine de l’Avent, trente jours avant Noël. Les jeunes, excepté quand il y a du poisson pané, choisiront toujours la viande qui est dans le plat voisin, plutôt qu'un bon filet de poisson. Le jeune M. n’était, à 14 ans, sans doute pas concerné par les préceptes de continence, mais si je lavais mis au régime poisson midi et soir pendant 70 jours, je pense qu'il aurait fini par demander grâce !.
Au Chambon-Feugerolles, les élèves de mon collège étaient hébergés au lycée professionnel voisin : pour les revendications à propos des menus, c’est ma collègue qui s’y collait !
Dans mon poste suivant, mon adjoint, tout faraud, pour me démontrer qu’il avait toutes les qualités d’autorité nécessaires lui permettant d'assurer mes fonctions à ma place, s’était vanté à mon arrivée de répondre aux élèves musulmans s’inquiétant de savoir quelle était la nature de la viande présentée : « c’est de la dinde ». Moi, j’ai pris ça pour un manque de respect et j’ai demandé qu'on ne les abuse plus désormais. Ce qui n'a pas amélioré nos rapports !
Dans un self service, on a toujours possibilité de « faire maigre », sauf quand on veut délibérément  être de mauvaise foi (si je puis me permettre l'expression).
Je ne suis plus maintenant confrontée au problème. Compte-tenu du fait que je soupçonnais un des proviseurs d’être à l’origine de la cabale du mercredi des Cendres, je m’attendais donc à être mise en cause au cours d’un conseil d’administration et j’ai longtemps gardé à portée de main un communiqué paru dans le journal local. La fédération de la Libre Pensée y annonçait que le jour du vendredi « dit saint », elle organisait un banquet républicain où l’on pourrait se gaver de cochonnailles et de nourritures bien lourdes et grasses.
Car c’est cela aussi, la laïcité : si des « libres penseurs » étaient venus manger au self-service, ils devaient pouvoir avoir toute liberté de se gaver de ce qui leur faisait plaisir.

Partager cet article
Repost0
1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 12:14

Il fait - 10° C. Ma voiture, qui couche dehors n'est plus de première jeunesse et ce matin, j'ai peiné à ouvrir la portière car de l'humidité a dû s'insinuer et les joints en caoutchouc étaient gelés.
M'étant garée devant une pharmacie, je suis allée m'acheter un petit flacon de glycérine : coût 1 € 50.
Car, quand j'avais ma 2 CV, mon père m'avait donné un truc : enduire les joints avec de la glycérine pour les protéger. Pour éviter que les serrures ne gèlent, il avait une poudre de carbone : mais ça, je ne sais pas où m'en procurer. En cas d'urgence, il y a aussi pisser dans la serrure (c'est sans doute la raison pour laquelle l'automobile a longtemps été consiodérée comme une affaire d'hommes !). 
Quant à la glycérine, pendant que dans ma famille, les hommes s'en servaient pour les voitures, les femmes s'en enduisaient les mains pour les assouplir. Ma tante m'avait affirmé de jamais s'être servi d'autre chose que celà : j'ai d'ailleurs hérité d'un flacon, sur lequel, par je ne sais quelle coquetterie, le pharmacien avait écrit sur l'étiquette "glycérine anglaise", dénomination qui a interloqué son jeune collègue ausuel j'en ai réclamé ce matin. "Pourquoi anglaise ?" m'a-t'il demandé.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 20:33
PC050504.JPG

























Le mimosa, qui apparaît sur nos marchés en plein de coeur de l'hiver, me fait éprouver beaucoup de joie. C'est pourquoi je ne manque jamais de m'en offrir un bouquet, au moins une fois par an.
J'ai découvert un étal où l'on peut acheter des betteraves crues :
PC050501.JPG  

il y a aussi des topinambours, des nèfles (qu'on appelle ici des "mesles" et qui ne se mangent que quand elles ont gelé : ce n'est pas ce que je préfère), des radis noirs...
La balance est un monument historique et la pesée est approximative.
Il ne faut pas se fier à l'apparence des les pommes.
PC050502.JPG
Partager cet article
Repost0
28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 11:25

Comme les prénoms suivent des modes : les derniers Jacky ont entre 40 et 50 ans, les petits Kevin et Brandon une vingtaine d'années, et les petits Matis vont entrer à l'école primaire, on voit apparaître des mots qui à défaut d'être étrangers, sont étrangement employés.
2009 a connu l'émergence du verbe "impacter". Les années 2000-2009 ont introduit l'expression "aller sur zone", et c'est au cours de cette même décennie que l'on a découvert que les humains pouvaient souffrir de "pronostic vital". Grâce à un voisinage de trois ans avec une caserne de gendarmes mobiles, je sais qu'on peut gagner au jeu du "ni oui, ni non" en remplaçant ces mots par "affirmatif" ou "négatif". En la matière, le dernier tic de langage est "tout à fait", sans que je n'ai pu repérer sa contre partie négative.

Nous sommes aujourd'hui le 28 janvier et le 7 janvier, un militant socialiste et un syndicaliste ont entamé un "jeûne républicain" pour demander l'annulation du débat sur l'identité nationale "qui a libéré la parole raciste".
J'avais jusqu'alors l'impression que la "libération de la parole" était plutôt perçue positivement par les personnes "autorisées" (comme disait Coluche. Dans le cas présent les personnes "autorisées" sont les psy..... "...chologues", "...cothérapeutes", "...chiatres"). Pour connaître un problème, il faut d'abord le nommer. On peut ensuite s'occuper à le résoudre et le faire disparaître.
On a souvent tourné en dérision les gens qui affirment ne pas aimer les juifs, mais avoir un bon ami islaélite... Très sincèrement, je préfère un paysan de la Haute-Loire qui n'aime pas les juifs et qui accueille chez lui un ou plusieurs enfants entre 1940 et 1945, qu'un militant d'"Amnesty international" qui trouve son plaisir à rabaisser et faire pleurer ses collègues.
Le journaliste de la Semaine de l'Allier (édition du 14 janvier) a interrogé les deux hommes sur la nuance existant entre ce novateur "jeûne républicain" et une banale "grève de la faim". Réponse : "Nous n'avons pas l'intention de terminer à l'hôpital. C'est une forme de contestation symbolique mais que nous mènerons à son terme". 
Depuis lors, je n'ai plus de nouvelles des deux jeûneurs : la tisane qu'avait auparavant utilisée José Bové leur a-t'elle permis de prolonger leur contestation ? 

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 12:32

Je ne suis pas bégueule et j'ai souvent été écroulée de rire devant des blagues foireuses. Quand mon camarade François, dit Razibus Zouzou, parce qu'en un temps où dans le cheveu se portait sur les épaules, il arborait une stupéfainte coupe en brosse, me saluait par un tonitruant  "How do you do, yau de poêle ?", j'étais en larmes.
Mais comme disait Pierre Desproges, si l'on peut rire de tout, on ne peut pas le faire avec tout le monde. 
Pour exemple, cette mésaventure arrivée à un retraité frabnçais qui a été emprisonné une semaine à Abou Dabi pour avoir demandé à son voisin qui avait déposé un paquet sur le siège voisin du sien : "ce n'est pas une bombe au moins ?". 
Ou celle arrivée à un des kinés du cabinet où je me rends régulièrement.
Le kiné d'un village situé à 25 km de là ayant pris sa retraite, ils ont décidé de reprendre son cabinet et d'y assurer une permanence en fin de semaine. 
Malheureusement, le chat de la voisine s'est laissé enfermer et a téléphoné pour qu'on aille libérer le matou. Il a été proposé de procéder à la levée d'écrou  de la pauvre bête après 19 heures. La voisine a alerté la SPA qui a à son tour téléphoné. Un des jeunes kinés a accepté de prendre sur son temps de repas de midi pour aller libérer le Raminagrobis fugueur. "Mais, a-t'il ajouté, la prochaine fois qu'il vient squatter chez nous, je lui envoie un coup   de chevrotine" !!!
Personnellement, je n'aurais pas apprécié qu'on plaisante en menaçant de cribler de plomb les fesses de mon Archie.
La gendarmerie a téléphoné pour enquêter suite à une plainte déposée pour "menaces de mort sur un chat".

Le médecin de Châtel-de-Neuvre en concluerait : on ne fait décidément rien pour lutter contre la désertification médicale des campagnes !  

Partager cet article
Repost0